Cours du 01 Novembre 2010
(
cours sur liaisons covalentes )
- réviser le cours 1 du 24 octobre 2010 liaisons chimiques, hydrogène et Van der Walls
- on désigne chacune des 3 cases de la sous-couche 2p par les lettres x, y, z : couche n = 2 de l'azote N
N |
1s | |
2s | |
2px |
2py | 2pz |
↑ ↓ | |
↑ ↓ | |
↑ | ↑ | ↑ |
- Valence d'un atome isolé : nombre d'électrons célibataires.
ces électrons peuvent participer à des liaisons covalentes.
exemple : [C] = 1s2 2s2 2px1 2py1
possède 2 électrons célibataires dans la sous-couche p donc Valence V = 2
exemple : [O] = 1s2 2s2
2px2 2py1 2pz1
possède 2 électrons célibataires dans la sous-couche p donc Valence V = 2
- Etat de Valence :
- Pour l'atome de C, la présence dans la couche de valence n = 2 d'une orbitale 2pz vacante
permet d'écrire l'état excité suivant :
- [C*] : 1s2 2s1
2px1 2py1 2pz1
- soit une structure avec 4 électrons non appariés (célibataires)
permettant aussi l'état de valence V = 4 pour l'atome de carbone.
- liaison dative : terme obsolète pour désigner une
liaison covalente de coordination :
dans une liaison covalente ordinaire, chaque atome apporte un électron
( par exemple CH4 )
dans une liaison covalente de coordination :
les 2 électrons partagés dans la liaison proviennent du même atome
exemple : NH3 + H+ → NH4+
Les 2 électrons sont fournis par l'azote N ( H+ n'ayant aucun électron à apporter ) :
La liaison N→H comporte une flèche pour dire que c'est N qui fournit les électrons pour H
( voir la deuxième ligne de l'image )
- Charges Formelles :
exemple de la molécule CNH
- Charge formelle Cf = Nb électrons(atome isolé) − Nb électrons(atome lié) (de la couche externe)
- cours
- avec une liaison triple entre C et N ( il faut le savoir ! )
- et une liaison simple entre N et H
- Ce qui fait 4 liaisons pour l'azote N qui a normalement une valence de 3 ;
Mais N+ a une valence de 4 :
2s1 2px1 2py1 2pz1
( atome isolé : ni = 5 ; atome lié : nl = 4 ; Cf = 5−4 = +1 )
Et C− a une valence de 3 :
2s2 2px1 2py1 2pz1
( atome isolé : ni = 4 ; atome lié : nl = 5 ; Cf = 4−5 = −1 )
- N a une charge formelle de +1 et C a une charge formelle de −1
- dérivées : revoir dérivées
faire les exercices du bas de la page.
- dérivée de F(x) = (2x−3)ex−1 + 4x ;
calcul détaillé :
- F(x) = (2x−3)ex−1 + 4x = u1(x) + v1(x)
avec u1(x) = (2x−3)ex−1
et v1(x) = 4x
F '(x) = u1(x)' + v1(x)'
u1(x)' = ? (calculé ci-après) et v1(x)' = 4
- u1(x) = (2x−3)ex−1
= u2(x) × v2(x)
avec u2(x) = (2x−3)
et v2(x) = ex−1
u1(x)' = u2(x)' × v2(x)
+ v2(x)' × u2(x)
u2(x)' = 2 et v2(x)' = ? (calculé ci-après)
- v2(x) = ex−1 = eu3(x)
avec u3(x) = x−1
v2(x)' = eu3(x) × u3(x)'
u3(x)' = 1
- d'où : v2(x)' = ex−1 × 1 = ex−1
- d'où : u1(x)' = 2 × ex−1
+ ex−1 × (2x−3)
= ex−1 ( 2 + 2x − 3 )
= ex−1 ( 2x − 1 )
- d'où : F '(x) = ex−1 ( 2x − 1 ) + 4
- Comportement asymptotique d'une fonction :
( réviser : asymptotes )
- Cas des fractions : f(x) = P(x) / Q(x)
- Asymptotes verticales pour : Q(x) = 0
- donc quand x = les racines de l'équation Q(x) = 0
- exemple : Q(x) = 2x + 3 => asymptote verticale pour 2x + 3 = 0 Soit x = −3/2
- exemple : Q(x) = x2 − 3 x + 2
=> asymptotes verticales pour x2 − 3 x + 2 = 0
- Δ = (−3)2 − 4×2 = 9 − 8 = 1
Soit x = [ −(−3) ± √1 ] / 2
- 2 asymptotes verticales pour x = 1 et x = 2
- Asymptotes horizontales ou obliques pour x → ±∞
Quand f(∞) = ∞ / ∞ ( forme indéterminée )
- Dans P(x) et Q(x), on met les termes de plus haut degré en facteur
- on les simplifie entre eux
- puis on remplace x par ±∞
- exemple : P(x) = 4 x3 − 3 x + 2
= x3 ( 4 − 3x/x3 + 2/x3 )
= x3 ( 4 − 3/x2 + 2/x3 )
- exemple : Q(x) = 2 x2 + x + 1
= x2 ( 2 + 1/x + 1/x2 )
- f(x) = P(x) / Q(x) = x3 ( 4 − 3/x2 + 2/x3 )
/ [ x2 ( 2 + 1/x + 1/x2 ) ]
- on simplifie par x2 pour lever l'indétermination
- f(x) = P(x) / Q(x) = x ( 4 − 3/x2 + 2/x3 )
/ ( 2 + 1/x + 1/x2 )
ce n'est plus une forme indéterminée : f(∞) = ∞ × 4 / 2 = ∞
- C'est peut-être une asymptote oblique de pente (coefficient directeur) a
- C'est une asymptote oblique quand le numérateur a 1 degré de plus que le dénominateur
- a = limite f(x)/x = limite ( 4 − 3/x2 + 2/x3 )
/ ( 2 + 1/x + 1/x2 ) = 4/2 = 2
- C'est peut-être une asymptote oblique d'ordonnée à l'origine b :
- on repart de P(x) et Q(x) originaux
- b = limite f(x) − a x = ( 4 x3 − 3 x + 2 )
/ ( 2 x2 + x + 1 ) − 2 x
- réduction au même dénominateur :
- b = limite [ ( 4 x3 − 3 x + 2 ) − 2 x ( 2 x2 + x + 1 ) ]
/ ( 2 x2 + x + 1 )
- b = limite [ 4 x3 − 3 x + 2
− ( 4 x3 + 2 x2+ 2 x ) ]
/ ( 2 x2 + x + 1 )
- b = limite [ 4 x3 − 3 x + 2
− 4 x3 − 2 x2 − 2 x ]
/ ( 2 x2 + x + 1 )
- b = limite [ − 2 x2 − 5 x + 2 ]
/ ( 2 x2 + x + 1 )
- b = limite x2 ( − 2 − 5 / x + 2 / x2 )
/ [ x2 ( 2 + 1 / x + 1 / x2 ) ]
- on simplifie par x2 pour lever l'indétermination
- b = limite ( − 2 − 5 / x + 2 / x2 )
/ ( 2 + 1 / x + 1 / x2 ) = −2 / 2 = −1
- asymptote oblique : y = 2 x − 1
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