Cours du 15 février 2017 : récurrence et complexes [répertoire]
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- ROC : ∀ n ∈ N : (1+a)n ≥ 1 + na (a > 0)
- initialisation : n = 0 : (1+a)0 = 1 ≥ 1 + 0×a = 1
la proposition est vraie au rang n = 0
- hérédité : hypothèse de récurrence : (1+a)n ≥ 1 + na au rang n
remarque : pour le rang n+1, nous remplaçons tous les n par (n+1)
nous devons démontrer que la proposition est vraie au rang n+1 : (1+a)n+1 ≥ 1 + (n+1)a (à démontrer)
remarque : Nous partons de l'hypothèse de récurrence dans laquelle, nous faisons apparaître le membre de gauche à calculer
(1+a)n ≥ 1 + na ⇒ (1+a) (1+a)n ≥ (1+a) (1 + na)
(1+a)n ≥ 1 + a + na + n a2 = 1 + (n+1)a + n a2
comme n a2 ≥ 0 : 1 + (n+1)a + n a2 ≥ 1 + (n+1)a
d'où : (1+a)n+1 ≥ 1 + (n+1)a
la propriété (1+a)n ≥ 1 + na est héréditaire
- conclusion : nous avons démontré par récurrence que (1+a)n ≥ 1 + na ∀ n ∈ N
- ∀ n ∈ N* : ∑1n k3 = [n (n+1) / 2]2
- initialisation : membre de gauche : n = 1 : ∑11 k3 = 13 = 1
membre de droite : [1 (1+1) / 2]2 = 12 = 1
la proposition ∑1n k3 = [n (n+1) / 2]2 est vraie au rang n = 1
- hérédité : hypothèse de récurrence : ∑1n k3 = [n (n+1) / 2]2 au rang n
remarque : pour le rang n+1, nous remplaçons tous les n par (n+1)
nous devons démontrer que la proposition est vraie au rang n+1 soit :
∑1n+1 k3 = [(n+1) (n+2) / 2]2 au rang n+1 (à démontrer)
remarque : Nous partons du membre de gauche à calculer dans lequel nous faisons apparaître l'hypothèse de récurrence
∑1n+1 k3 = ∑1n k3 + (n+1)3
remarque : nous pouvons utiliser l'hypothèse de récurrence
∑1n+1 k3 = [n (n+1) / 2]2 + (n+1)3
∑1n+1 k3 = n2 (n+1)2 / 4 + (n+1)3
remarque : nous devons faire apparaître (n+1)2 : on voit que l'on peut déjà le mettre en facteur
∑1n+1 k3 = (n+1)2 [ n2 / 4 + (n+1) ]
∑1n+1 k3 = (n+1)2 [ n2 + (4n + 4) ] / 4
remarque : on sait qu'il faut faire apparaître (n+2)2 = n2 + 4n + 4
∑1n+1 k3 = (n+1)2 (n+2)2 / 4
= [(n+1) (n+2) / 2]2
l'hérédité de la propriété est démontrée
- conclusion : nous avons démontré par récurrence que
∑1n k3 = [n (n+1) / 2]2 ∀ n ∈ N*
- exercice 1 : 4n+5 est multiple de 3 : ∃ k ∈ N tel que : 4n+5 = 3 k
- initialisation : n = 0 : 4n+5 = 1+5 = 6 = 2 × 3
4n+5 est multiple de 3 au rang n=0
- hérédité : on suppose que ∃ k ∈ N tel que : 4n+5 = 3 k (hypothèse de récurrence au rang n)
remarque : pour le rang n+1, nous remplaçons tous les n par (n+1)
objectif : en déduire que ∃ k' ∈ N tel que : 4n+1+5 = 3 k' (à démontrer)
4n+5 = 3 k ⇒ 4 (4n+5) = 3 (4 k)
4n+1 + 20 = 3 (4 k) ⇒ 4n+1 + 5 = 3 (4 k) − 15 = 3 (4 k − 5)
4n+1+5 est multiple de 3
- conclusion : nous avons démontré par récurrence que 4n+5 est multiple de 3 ∀ n ∈ N
- exercice 4 : 32n+1 + 2n+2 est multiple de 7 : ∃ k ∈ N tel que : 32n+1 + 2n+2 = 7 k
- initialisation : n = 0 : 32n+1 + 2n+2 = 3 + 4 = 7 est bien multiple de 7
- hérédité : hypothèse de récurrence au rang n : ∃ k ∈ N tel que : 32n+1 + 2n+2 = 7 k
remarque : pour le rang n+1, nous remplaçons tous les n par (n+1)
objectif : en déduire que ∃ k' ∈ N tel que : 32n+3 + 2n+3 = 7 k' (à démontrer)
remarque : nous faisons apparaître les termes de l'hypothèse de récurrence : 32n+1 et 2n+2
remarque : nous utilisons l'hypothèse de récurrence pour le terme le plus compliqué : 32n+1
9 × 32n+1 + 2 × 2n+2 = 9 × (7 k − 2n+2) + 2 × 2n+2
32n+3 + 2n+3 = 63 k + (−9 + 2) 2n+2 = 63 k − 7 × 2n+2
= 7 (9 k − 2n+2)
32n+3 + 2n+3 est bien un multiple de 7
remarque : quand on connaît ce type d'exercice, on peut utiliser l'astuce suivante :
autre approche : 9 = 7 + 2
⇒ 9 × 32n+1 + 2 × 2n+2
= 7 × 32n+1 + 2 (32n+1 + 2n+2)
= 7 (32n+1 + 2 k)
- conclusion : nous avons démontré par récurrence que 32n+1 + 2n+2 est multiple de 7 ∀ n ∈ N
- complexes : z = x + i y avec i2 = −1
- conjugué de z : z = x − i y
- carré du module de z : |z|2 = z z = (x + i y) (x − i y)
= x2 − (i y)2 = x2 + y2
- élimination des complexes au dénominateur : 1 / (x + i y) = (x − i y) / (x2 + y2)
- trigonométrie : x = ρ cos(α) et y = ρ sin(α)
carré du module |z| de z : ρ2 = x2 + y2
soit : ρ = √x2 + y2
angle avec l'axe des réels : tan(α) = sin(α) / cos(α) = y / x
- géométrie 2D : point M (x, y) d'affixe z = x + i y = ρ (cos(α) + i sin(α))
coordonnées polaires : M (ρ α) tels que :
ρ = √x2 + y2 et tan(α) = y / x
réviser le cercle trigonométrique
- une équation de degré n possède n solutions dans C
si l'équation a des coefficients réels, les racines sont complexes sont conjuguées deux à deux
équation du second degré dans C : si Δ = −5 = (i √5)2
permet de calculer la racine complexe avec √Δ = i √5
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