Cours du 07 Mai 2011
- C'est intéressant de relire le compte-rendu
de langues de l'ESSEC
Car souvent, on ne sait pas ce qu'attendent les correcteurs.
Ils disent aussi quelles sont les plus grosses erreurs à éviter.
- Pascal : Pascal page 2 et
Pascal page 3 de mon cours
- Equivalence : f(x) ∼ g(x) au voisinage de x0
- Si : limite quand x → x0 de f(x) / g(x) = 1
- Cas particulier : si limite quand x → x0 de f(x) = L , alors f(x) ∼ L
- si x0 ≠ ± ∞ : f(x) = f(x0) + f '(x0) x
( si la fonction est définie et dérivable en x0 )
- Si f(x0) ≠ 0 : f(x) ∼ f(x0)
- Si f(x0) = 0 : f(x) ∼ f '(x0) (x − x0)
- Si f(x0) = 0 et f '(x0) = 0 :
f(x) ∼ f ''(x0)/2! (x − x0)2
- ... on prend le premier terme non nul du développement limité
- Equivalence d'une somme f1(x) + f2(x) :
on met en facteur le plus grand terme (en valeur absolue)
- au voisinage de 0 : (x + 1) ∼ 1
- au voisinage de 0 : (x + x2) = x (1 + x) ∼ x × 1 ∼ x
- → Classement des termes au voisinage de 0 :
1/x2 >> 1/x >> 1/√x >>
1 >> √x >> x >> x2
Remarque : Le classement des inverses est symétrique par rapport à 1
>> signifie très supérieur, ici infiniment supérieur :
dans une somme on ne garde que le terme infiniment supérieur
- au voisinage de +∞ : (x + 1) = x(1 + 1/x) ∼ x
- au voisinage de +∞ : (x + x2) = x2 (1/x + 1)
∼ x2 × 1 ∼ x2
- → Classement des termes au voisinage de +∞ :
ex >> x2 >> x
>> √x = x1/2
>> ln(x) >> 1 >> 1/ln(x)
>> 1/√x = x−1/2
>> 1/x = x−1 > 1/x2 = x−2
>> 1/ex = e−x
Remarque : Pour les puissances, c'est le classement inverse du voisinage de 0
- Equivalence d'un produit f1(x) × f2(x) : on fait le produit des équivalents
- Exemple : (x + 1) × (x2 + 2 x + 1)
- au voisinage de 0 :
(x + 1) × (x2 + 2 x + 1) ∼ 1 × 1 ∼ 1
- au voisinage de +∞ :
(x + 1) × (x2 + 2 x + 1) ∼ x × x2 ∼ x3
- applications : équivalence au voisinage de 0
- f(x) = √x → 0,
mais n'est pas dérivable en 0 car sa dérivée est infinie en 0
( f '(x) = 1 / (2 √x) )
- f(x) = ex ∼ 1
- √x = x1/2 est un terme simple
- √x / (1 + x) ∼
√x / x
= 1 / √x
- f(x) = x e2x ∼ x × 1 ∼ x
remarque : f '(x) = e2x + x × 2 e2x
=> f '(0) = 1
donc : f(x) ∼ f '(0) x ∼ x
- f(x) = (1/x) ln( (1+x) / (1−x) ) = (1/x) [ ln(1+x) − ln(1−x) ]
étude du terme : g(x) = [ ln(1+x) − ln(1−x) ]
g'(x) = 1/(1+x) − −1/(1−x)
= [ (1−x) + (1+x) ] / (1 − x2)
= 2 / (1 − x2)
g'(0) = 2 => g(x) ∼ 2 x
d'où : f(x) ∼ 2 x / x = 2
- f(x) = (1+x)x → 10 = 1 donc : (1+x)x ∼ 1
- limite de f(x) = (1+x)1/x quand x → 0
- ln(f(x)) = (1/x) ln(1+x)
- ln(1+x) ∼ x car : ln(1) = 0 et ln(1+x)' = 1/(1+x) = 1 pour x=0
- ln(f(x)) ∼ (1/x) x = 1
- limite de f(x) = e1 = e
- Algèbre linéaire :
- indépendance des vecteurs d'une famille { xi } pour i appartient à [[1 ; n ]]
si ∑i ai xi = 0 => ai = 0
- Une famille libre de n vecteurs engendre un sous-espace vectoriel de dimension n
- résolution du système : ∑i ai xi = 0
par triangularisation
- Si le sytème peut être triangularisé avec tous les termes diagonaux ≠ 0, alors les vecteurs sont libres.
- Si un terme diagonal = 0, alors les vecteurs sont liés
- Il y a autant de vecteurs "inutiles" que de lignes nulles.
(On peut les exprimer en fonction des autres)
- La dimension de l'espace engendré est égale au nombre de lignes non nulles.
retour aux menus :
cours
prépa HEC