cours du 28 mars 2019 Entropie [répertoire]
- entropie entre un état (1) et un état (2) : S2 − S1 = ∫rév δQ / T pour un chemin réversible qui va de (1) à (2)
- Gaz Parfait : P V = n R T ; U = n CV T ; adiabatique réversible : P Vγ = constante
CP − CV = R ; γ = CP / CV = R / CV + 1
- l'entropie S et l'énergie interne U sont des fonctions d'état :
ΔS et ΔU entre 2 états d'un système ne dépendent pas du chemin suivi pour aller de l'état A à l'état B.
elles ne dépendent que des états A et B
- système isolé : ensemble des systèmes en interaction
Pour une transformation réversible (quasi-équilibre), Δ(entropie totale) = 0
Pour une transformation irréversible, Δ(entropie totale) > 0
source chaude, source froide qui échangent de la chaleur :
ΔS(chaude) < 0 ΔS(froide) > 0 mais : |ΔS(chaude)| > |ΔS(froide)|
Ainsi : ΔS(Univers) = ΔS(chaude) + ΔS(froide) > 0
- En thermo. les fonctions dépendent de 2 variables par exemple (V,T) ou (P,V) . . . d'où les diagrammes 2D
On peut donc calculer des dérivées de U et S : comme ∂U/∂T ou ∂U/∂V en maintenant l'autre variable fixe.
On peut aussi les différentier : dU = (∂U/∂V)T dV + (∂U/∂T)V dT
ici en représentation (V,T)
ATTENTION : (∂U/∂V)T, (∂U/∂T)V et (∂U/∂P)T ne sont pas indépendants
- TD3 exercice 1
problème similaire
isolé thermiquement : ΔQ = 0 donc l'énergie mécanique est transformée en énergie thermique
P0 V0 = n R T0 ("n" ne change pas)
- 1.a) P V = n R T ; conversion en chaleur : ΔQ = n CV ΔT
travail reçu : − (P0 + m g/S) ΔV (signe "−" car ΔV < 0 et le travail reçu est > 0)
une partie sous forme de compression : − ∫ P dV et le reste sous forme de chaleur (transformation irréversible)
P = P0 + m g/S (équilibre avec la pression extérieure)
- 1.b) ΔU = ΔW = − (P0 + m g/S) ΔV = n CV ΔT = n CV (T − T0)
T = T0 − (P0 + m g/S) (V − V0) / (n CV)
. . . = T0 − P (V − V0) / (n CV)
. . . = T0 − P V / (n CV) + P V0 / (n CV)
. . . = T0 − R T / CV + P V0 / (n CV)
T (1 + R / CV) = T0 + P V0 / (n CV)
T γ = T0 + P V0 / (n CV)
T = T0 / γ + P V0 / (n CP)
V = n R T / P
ΔU = n CV (T − T0)
l'énergie interne d'un gaz parfait ne dépend que de sa température.
- 1.c) remarque ΔS = ∫ Q dT suivant un chemin réversible :
premier chemin : (P0, V0, T0) → (P1, V, T0)
on laisse le travail reçu qui échauffe le gaz partir pour rester à T0 : U = n CV T0 constant
ΔU = 0 = δW + δQ ⇒ δQ = − δW
ΔS1 = ∫ δQ / T0 = −∫ δW / T0 = ∫ P dV / T0 = ∫ n R T0 / (V T0) dV = n R ln(V/V0)
deuxième chemin : (P1, V, T0) → (P, V, T) par chauffage à volume constant
ΔS2 = ∫ δQ / T = ∫ n CV dT / T = n CV ln(T/T0)
ΔSUnivers = ΔS1 + ΔS2 > 0 car la transformation est irréversible
ΔSUnivers = n R ln(V/V0) + n CV ln(T/T0)
- 1.c) réponse à la question : 1 − V0/V < ln(V/V0) < V/V0 − 1
de même : 1 − T0/T < ln(T/T0) < T/T0 − 1
n R (1 − V0/V) + n CV (1 − T0/T) < ΔS
d'après 1.b) ΔU = n CV (T − T0) = − P (V − V0)
ΔU/T = n CV (1 − T0/T) = − PV/T (1 − V0/V)
ΔU/T = n CV (1 − T0/T) = − n R (1 − V0/V)
d'où : n R (1 − V0/V) + n CV (1 − T0/T) = 0 < ΔS
- 2) En procédant en 2 étapes, la compression est moins irréversible, donc l'entropie de l'Univers augmente moins.
le gaz sera plus comprimé et moins chaud.
en N étapes (N infini) : la compression est réversible :
l'augmentation d'entropie est nulle ∫ δQ / T = 0 car δQ = 0 : le gaz sera plus comprimé et moins chaud.
P Vγ = P0 V0γ
P V / T = P0 V0 / T0
donc en éliminant V : P1−γ Tγ = P01−γ T0γ
Vγ = (P/P0) V0γ avec γ = CP/CV = (R/CV) + 1
V = V0 (P/P0)1/γ
Tγ = (P0/P)1−γ T0γ
T = T0 (P0/P)(1−γ)/γ
T = T0 (P0/P)(CV−CP)/CP
T = T0 (P0/P)−R/CP
- Comparaison : P = k P0
irréversible : T = T0 / γ + k P0 V0 / (n CP)
= T0 ( 1/γ + k R / CP )
= T0 (CV/CP + k R / CP)
T = T0 (CV + k R) / CP
= T0 (1 + (k−1) R / CP)
réversible : T = T0 kR/CP
= T0 eR/CP ln(k)
= T0 (1 + R/CP ln(k) + . . .)
ln(k) croît beaucoup moins vite que (k−1)
- Exercice 2 : pas de quasi-équilibre : irréversible
2.1-3) ΔU global = 0 : ΔQ1 = − ΔQ2
sytème isolé : ΔQ1 + ΔQ2 = 0
chauffage à volume constant ⇒ −∫PdV = 0 : ΔQ = n CV ΔT = ΔU
chauffage à pression constante ⇒ −∫VdP = 0 : ΔQ = n CP ΔT = ΔH
ΔQ1 = n1 Cp1 (Tf − T1) = − n2 Cp2 (Tf − T2)
Tf (n1 Cp1 + n2 Cp2) = n1 Cp1 T1 + n2 Cp2 T2
Tf = (n1 Cp1 T1 + n2 Cp2 T2)
/ (n1 Cp1 + n2 Cp2)
en prenant n1 = n2 = n :
ΔQ1 = n Cp1 ((Cp1 T1 + Cp2 T2)/(Cp1 + Cp2) − T1)
. . . = n Cp1 (Cp1 T1 + Cp2 T2 − T1(Cp1 + Cp2)) /(Cp1 + Cp2)
. . . = n Cp1 Cp2 (T2 − T1) / (Cp1 + Cp2)
2.4) ΔS1 = ∫rév δQ/T de T1 à Tf
chauffage par une source à la température T : δQ = n Cp1 δT
ΔS1 = n Cp1 ln(Tf/T1)
ΔS2 = n Cp2 ln(Tf/T2)
ΔS de la température la plus élevée < 0
ΔS de la température la plus basse > 0
ΔSUnivers = ΔS1 + ΔS2 = n Cp1 ln(Tf/T1)
+ n Cp2 ln(Tf/T2)
. . . = n ln[(Tf/T1)Cp1 (Tf/T2)Cp2]
. . . = n ln[TfCp1+Cp2 / T1Cp1 T2Cp2) ]
ΔSUnivers = n [ (Cp1+Cp2) ln(Tf) − Cp1 ln(T1) − Cp2 ln(T2) ]
- Exercice 3 :
1) ΔS(eau) = ∫rév δQ/T de T1 à T0 = m C ln(T0/T1)
ΔS(thermostat) = ∫rév δQ/T0 = m C (T0 − T1) / T0
2) en fractionnant, l'entropie totale est moindre car un peu moins irréversible
3) n thermostats à des températures T1 + k (T0 − T1)/n avec k allant de 1 à n
n → ∞, alors ∑ ΔS(thermostats) = − ΔS(eau)
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