Adresse de ce site
Suites
- Reconnaître une suite arithmétique :
- formulation explicite : un = u0 + n r
où r est un réel constant appelé raison
- formulation par récurrence : u0 donné ; un+1 = un + r
- cette suite diverge quand n → ∞
- somme d'une suite arithmétique :
∑1n uk = u0 ∑ 1 + r ∑ k
= n u0 + r n (n+1) / 2
∑0n uk = (n+1) u0 + r n (n+1) / 2
- Reconnaître une suite géométrique :
- formulation explicite : un = u0 qn
où q est un réel constant appelé raison
- formulation par récurrence : u0 donné ; un+1 = q un
- comportement de qn pour n → ∞ :
q | −∞ | |
−1 | |
0 | |
1 | |
∞ |
limite(q∞) | ±∞ |
±1 | 0 |
1 | ∞ |
| diverge |
converge |
diverge |
variation | en oscillant |
0 | en décroissant |
1 | en croissant |
- somme d'une suite géométrique :
∑0n u0 qk
= u0 ( qn+1 − 1 ) / ( q − 1 )
- Reconnaître une suite arithmético-géométrique :
- formulation par récurrence : u0 donné ; un+1 = a un + b
- formulation explicite :
un = anu0 + b ( 1 − an ) / ( 1 − a )
- converge vers b / ( 1 − a ) si : | a | < 1
- Reconnaître une suite linéaire :
- formulation par récurrence : u0 et u1 donnés ;
un+2 = a un+1 + b un
avec Δ = a2 + 4 b > 0
Soient r1 et r2 les racines de : r2 − a r − b = 0
- formulation explicite :
un = α r1n + β r2n
où α et β sont déterminés par les termes initiaux u0 et u1 :
- u0 = α + β
- u1 = α r1 + β r2
- converge vers 0 si | r1 | < 1 et | r2 | < 1
- Limites possibles pour la suite générale un+1 = f(un) :
- pour une suite définie par récurrence un+1 = f(un),
si la limite L existe, elle vérifie nécessairement L = f(L)
( car L = u∞ )
( l'équation L = f(L) peut avoir plusieurs solutions )
- si l'équation L = f(L) n'a pas de solution : la suite ne peut pas converger (elle diverge)
- si l'on a démontré que la suite convergeait,
elle converge vers une des limites L possibles.
- bien que L existe, la suite peut diverger, notamment selon la valeur de u0
- Existence de racines à l'équation L = f(L) :
on étudie la fonction g(x) = f(x) − x
- On prouve qu'elle coupe l'axe Ox ( y = 0 ) par application du théorème de la bijection :
- Si g est strictement croissante sur ] a ; b [ ( g'(x) > 0 ) et
si il existe g(a) < 0 et g(b) > 0 ;
alors, il existe une valeur c unique : a < c < b telle que g(c) = 0
- Si g est strictement décroissante sur ] a ; b [ ( g'(x) < 0 ) et
si il existe g(a) > 0 et g(b) < 0 ;
alors, il existe une valeur c unique : a < c < b telle que g(c) = 0
- Critères de convergence :
- une suite décroissante et minorée converge (vers une limite)
- une suite croissante et majorée converge (vers une limite)
- théorème du point fixe :
- si | f '(L) | > 1 : la suite ne peut pas converger vers L
- si | f '(L) | < 1 : il existe un intervalle autour de L dans lequel la suite converge.
- sinon : démonstration directe de la convergence :
( un − L ) → 0
- démonstration de la croissance (ou de la décroissance) par récurrence :
si f est croissante sur un intervalle I contenant L et u0
( car a < b => f(a) < f(b) )
Attention : ne pas confondre la croissance de f et la croissance ou décroissance de (un)
- cas : L < u1 < u0 ( convergence par valeurs supérieures )
- démonstration que la suite est minorée :
- on vérifie que L < u0
- on suppose que L < un => f(L) = L < f(un) = un+1
( puisque f est croissante ).
- L est un minorant de la suite (un)
- démonstration que la suite est décroissante :
- on vérifie que u1 < u0
- on suppose que un < un−1
=> f(un) = un+1 < f(un−1) = un
( puisque f est croissante ).
- la suite (un) est décroissante
- la suite est décroissante et minorée donc elle converge.
- cas : u0 < u1 < L ( convergence par valeurs inférieures )
- démonstration que la suite est majorée
- on vérifie que L > u0
- on suppose que L > un => f(L) = L > f(un) = un+1
( puisque f est croissante ).
- L est un majorant de la suite (un)
- démonstration que la suite est croissante :
- on vérifie que u1 > u0
- on suppose que un > un−1
=> f(un) = un+1 > f(un−1) = un
( puisque f est croissante ).
- la suite (un) est croissante
- la suite est croissante et majorée donc elle converge.
- démonstration directe de la convergence :
- démontrer que la suite
vn = | un − L | → 0
- Théorème des accroissements finis :
pour une fonction f(x) continue et dérivable sur ] a ; b [,
Il existe c appartenant à ] a ; b [ tel que :
f(b) − f(a) = (b − a) × f '(c)
- Si L et les termes de la suite restent dans un intervalle ] a ; b [
- vn+1 = | un+1 − L |
= | f(un) − f(L) |
= | un − L | × | f '(c) |
= vn × | f '(c) |
- avec c entre un et L donc dans l'intervalle ] a ; b [
- si | f '(x) | ≤ q < 1 dans ] a ; b [
- la suite vn est majorée
par la suite géométrique : v0 qn → 0
- comme 0 < vn < v0 qn → 0
=> vn → 0 par encadrement.
- donc : un → L
retour au menu :
math